Musiques au piano pour ambiance et relaxation.
"Quand la musique nous donne son dernier soupir,
on écoute son silence"
C'était un homme "tarte aux prunes"
Un homme au destin sucré
D'humeur croissant de lune
Quand l'aube fournait dorée
Il jouait de viennoiseries
Aux couleurs chocolatées
Pains de rires et d'envies
C'était Garine le boulanger
Il vivait dans mon quartier
D'orange et de citron
Il savait nous façonner
Avec sa fermentation
C'était du gars tôt
Toujours la baguette ouverte
Des pâtisseries sur le gâteau
Aux cerises vertes
Mais un jour sans mitron
Sa pomme ne se sentait
Plus dans ses chaussons
Alors il finit par craquer
Un vrai four à lier
Cherchant une mie meilleure
Il abandonna son blé
Et parti à toute chaleur !
Prenant ses miches à son goût
Il levain les voiles !
Et parti à l'autre bout
Vers des couronnes céréales !
Me roulant dans la farine
Il abandonna mon grill
Il en avait marre, Garine
De moi, son précieux fournil
Au royaume des mots
Les sujets sont libres
Couronne, trône ont laissé place
A une toute nouvelle syntaxe
Des vers qui riment
Et des rêves qui friment
Ici la poésie s’exprime
On y trouve
Bon nombre de verbes
Qui ne sont pas jugés mais conjugués
Jugera bien qui rira le dernier !
La cour des miracles
Est devenue récréation
C’est la débâcle des monarques
C’est la fin d’une saison
Rimes pauvres ou riches
Ont levé leurs encres
S’envolant de leurs plumes
De mots qu’elles entendent
D’un règne d’expressions
Où il fallait que tout sonne
Elles ont fait place à des citations
Qui parfois ne riment… pas
Le château a été gommé
Le pont levis A, B, C
L’écrit des mots
A retenti sur le papier
Cette révolution littéraire
A raturé l’interdit
Les mots ont mis un terme
A cette sentence de vie
Alors vous anciens sujets
Se perdant dans mes syllabes
Je vous offrirais bien un vers
Si vous êtes à ma page
Finissons au comptoir
Et comptons cette victoire
« Servez-moi mon garçon
Une pression d’expressions ! »
Il n’est jamais trop tard
Pour se rencontrer
Le royaume des mots
Se livre à vos idées
Mine de rien
il avait touché le bon bout
Ce crayon d’action
Ne tenait plus debout
Taillé comme une allumette
Il coloriait sa vie
Comme un pickpocket
Avec aise et croquis !
Jeune délinquant, caille qui rit
Il taguait son nom au marqueur
Ce petit gribouillait d’envie
D’être un jour un surligneur !
Il tenta l’esquisse
Il fallait qu’il s’habille
Y défier son vice
Le stylobille !
Alors il tailla son chemin
En y mettant la gomme
Kidnappa un parchemin
Et finit aux prud’hommes
Il l’avait mauvaise,
La mine.
Mais des amis balèzes
Vinrent lui porte-mine
Crions de couleurs
C’est notre doigt :
« Ma maison n’est pas l’heure
Ici c’est schéma !»
Il fut libre et rit
De ces bibliothèques
Ne comprenant mot dit
A tout ce dialecte
Mais quand il vit dessin
Ce fut le crayon de lumière
Il demanda alors main
De madame la quincaillère !
J’ai un sacré train de vie
Avec pleins d’ambitions
Elles sont un peu enfouies
Une loque aux motivations
Ma vie est toute tracée
Le moral est dur à garder
Mon sourire a cheminé
Est-ce haine s’est effacé ?
Ca rentre, ca sort
Comme nos amis bus
On a tous le corps
De mères vieilles au Terminus
Avec cette technologie
J’ai dû arrêter de fumer
Reste qu’en gare Saint-Louis
Où on peut encore dérayer
Dès fois je pense à Ginette
Et son frein moteur
Avec son tchouchou sur la tête
Mon engin fait vapeur
J’espère avoir deux gamins
Des charriots enfantins
Ils seraient mes chères urbains
Mon train-train quotidien
Je rêve bio dégradable
D’un nouveau par quai
Et d’un carré familial
Où tout serait composté
Mais il se fait déjà Gare
Je vais devoir te laisser
Fais à station à toi, car
Ta vie aussi, a son arrêt
Ma vie est un échec
Je brois du noir
En face des blancs-becs
Loin des dés espoirs
Je ne tourne pas en rond
Ici faut que ce soit carré !
Je ne peux aller à reculons
C'est pas vraiment le pied
J'en deviens fou
Enfermé dans ma tour
Il faut que je me secoue
Cette fois c'est à mon tour !
Je m'en vais chercher
Ma reine en pierre-pastel
Pour devenir son cavalier
Et enfin me voir en L
Je lui danserai mon roc
Je deviendrai son roi !
Et je m'en moque
Si c'est un échec au moi !
La diagonale des fous
Ne me fait pas peur !
Je braverai tous les coups
Et même ceux du cœur !
Je ne serai enfin plus
Ce petit "tarte en pion"
Que jadis on avait vu
Avec ses compagnons
Et c'est dans les prés
Loin des jeux de société
Que je lui montrerai
Le coup du berger !
D'humeur menthe à l'eau
En rondelle de citron
Il nous prenait le sirop
Sous ses airs de beau glaçon
Il flânait dans les gouttes
Des bars quartiers
Et aspirait sans nul doute
Tout ce qu'il buvait
"Resto tu es !"
Cria le gérant
Qui le vit se charger
De plein de colorants
"Teissere de m'entuber?
Petit verre de terrine
Tu frais mieux de te vider
Ou je te grenadine !"
C'est alors avec glace
Qu'il liquida sa paille
Ne laissant trace
Qu'à du jus papaye !
Il mit le sucre aux poudres
Et se félicita d'être
Par ce goût de foudre
Les lèvres de son maître !
Ses iris en pétales de vertus
Me font douter de ma vue
Ses paupières de jasmin
Me montrent le chemin
Dans le pas de ma course
Je m’y perds sur sa bouche
J’y découvre des saveurs
Une aquarelle de couleurs
Sous ce rythme effréné
Je m’égare dans son été
M’envolant par ses pétales
J’y découvre une corolle boréale
Quand son nectar a tout donné
Je m’envole loin de mon aimé
Et lui murmure ce baiser
- Demain, je reviendrai –
Sépales et calices
Chez elle, ne se salissent
Quand son pollen se réveille
C’est toute la flore qui s’éveille !
Pistil ou gynécée, je ne sais
Puissent t’ils m’apprécier
J’en bourdonne d’amour
Elle est plus belle chaque jour
Et tant que le soleil
Sera là pour l’éclairer
Moi, petite abeille
- Je t’aimerai -
Elles étaient si fragiles
Les lunettes de Pierre
Fallait pas bouger du cil
Pour y voir Claire
Avant ce n’était pas oreille
Il avait Cécile, luette
Dans sa ligne de mirettes
Et de ces silhouettes
Sauf qu'aujourd'hui
Il n'y voit plus Claire
Ou plutôt si, ses cils
Mais pas Cécile, en clair
C'est sur qu'elle, Claire
Aurait rendu la vie facile, s'il
S'était senti en un éclair
À son égard plus hostile
C'était pas de peau, Pierre
Lui qui voulait Cécile
Et clairement pas Claire, hier
À cette soirée débile
Il voulait faire le clair
Et resta Cécile en cieux
Son arcade sourcilière
Lui titilla les yeux :
« Cécile, pardonne-moi
Si mon histoire se sait. S’il
Te plaît, qu'elle ne tombe pas
À l'oreille d'un sourcil ! »
Avec des pétales de pensée
On écrit de jolis mots
Sans être trop alambiqué
On peut parler coquelicot
Avec des pétales de pensée
On peut rire en prose
Se perdre dans la forêt
Et même aimer les roses
Avec des pétales de pensée
Plus besoin de chocolat
Pour apprécier les déjeuners
En présence de Bégonia
Avec des pétales de pensée
On évite les stéréotypes
C'est fini la téléréalité
L'heure est aux tulipes
Avec des pétales de pensée
Je me sentirai moins seul
Je parlerai un peu d'été
Et beaucoup de Glaïeul
Avec des pétales de pensée
J'arrêterai l'absinthe
Je crierai d'une lancée
"J'aime les Jacinthes ! "
Avec des pétales de pensée
Je partirai avec toi
Et sur la route des idées
Il y aura des pétunias
Avec des pétales de pensée
Je toucherai ta fleur
Sans amalgame je promets
Je cueillerai ton cœur
Tu ris aux sanglots à mon humour noir
Sans pouvoir saisir ton joli mouchoir
Suffoquant d’amour, blottis dans nos draps
J’ai appris à t’offrir mon corps sans bras
Mais quand tu m’attrapais par-ci par-là
Alors ton plaisir subissait ma loi
Tu jouissais toujours avant ma fin
Un poil trop long dans ton charmant jardin
Partout tu savourais nos liaisons
A mon contact tu goutais la passion
Car quand tu finissais sur un solo
Tu oubliais parfois mon nom : vibro
C'est vrai qu'il sentait
Plutôt bon le francton
Celui qu'on appelait
Cheddar le blond
Encore bien trop bleu
Pour mettre la raclette
Au Pyrénées venteux
Des soirées omelettes !
"Je deviendrai épique
Chèvre vous qui verrez !
J'aurai le goût d'Amérique
Par mes ans passés !"
Mais il se sentait bien triste
Et avait besoin de Roquefort
Pour devenir alpiniste
Et atteindre le mont d'or !
Alors, un goût de doute
Il se mit à des râpés
Et prit la croûte
Vers la tourte au fromager
Le chemin fut très long
Il arriva tartare au sommet
Quand il s'adressa au patron
Il puait des Munster au pied
"Je ne mozzarella
De vous déranger
Mais j'aimerais dorer déjà
Etre plus affiné
-Ahah tu es drôle
j'en bris et brebis"
Répondit sous alcool
Le marchand de kiri
"Qu'on se le dise en clair
D'homme à tomme
Me la fais pas camembert
Tu deviendras vieux chaumes !"
-Mais de gruyère à aujourd'hui
Je n'eus vit de différence..."
Trancha le tout petit
Dans un cantal de France
-Saint Moret étonné
Pourquoi es-tu à la boursin ?
Patiente jusqu'à cet été
Ne soit pas crottin
-J'arrête mon caprice des dieux"
Coupa d'une Babibel le petit filou
"J'attendrai d'être vieux
Je vous le chavroux !"
Notre cheddar connu des siens
Pour n'être que vulgaire miette
Se sentit alors enfin
Bien dans son assiette
"Quand la musique nous donne son dernier soupir,
on écoute son silence"
Musiques au piano pour ambiance et relaxation.
Musique pour jeu video, orchestral, conte et ambiance féérique.
Projet musicale exclusivement pianistique, néo-classique.
De la chanson française intimiste et mélancolique avec des parties orchestrales.
Chansons française à textes et humoristique.
Mon premier album solo. Chansons à textes, piano, guitare et chants.
Musiques néo-disco dans une ambiance "Wes Anderson" et années 80.
Musique funk en plan séquence musical tourné au téléphone portable.
Hommage à Sergio Leone et Ennio Morricone, musique western.
"Mélange d'amour, de notes et de poésie
La musique est un bruit qui pense et réfléchit"
“ Dans l’océan des mots
les poissons scies n’aiment pas les raies”
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